Le Forum social mondial se déroule avec énergie à Tunis. Le climat, pour la première fois, y est bien présent. Aujourd’hui, focus sur la géo-ingénierie.

La plus grande foire mondiale de la pensée et des mouvements alternatifs : le visiteur du Forum social mondial, qui se tient à Tunis depuis le 26 mars, ne peut qu’être frappé par la profusion et l’exubérance des associations et débats qui animent le campus de l’université El Manar. Dans les allées au long desquelles s’alignent les têtes, il pourra discuter avec l’Association des femmes tunisiennes, la Fondation Rosa Luxemburg, la Ligue des ingénieurs, le Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde, la Coalition maghrébine contre la peine de mort - en fait, des centaines d’organisations, tandis que partout, au son des orchestres rock des grands terres-pleins ou de musiques arabes diffusées par des hauts-parleurs, les gens discutent partout, se retrouvant ou se découvrant.

Quant au programme du Forum, sa version imprimée en grand format A3 ne compte pas moins de 64 p. annonçant des centaines de réunion allant de la préservation de la biodiversité en Amazonie par le biais de l’économie sociale et solidaire aux conséquences sociales de la crise syrienne ou à la participation du public dans les nanotechnologies.

Vous faire le compte-rendu de cet événement foisonnant ? Impossible, je l’avoue. (...)

Et vous savez quoi ? Eh bien, il m’est impossible de vous écrire un article bien léché, synthétique en diable et tombant pile poil dans la longueur adéquate à votre lecture, parce qu’une nouvelle journée commence, qu’il reste vingt- cinq minutes avant d’y repartir en ce vendredi matin, et que je ne peux vous livrer que quelques rencontres opérées entre hasard et programme.

D’abord, une belle surprise, rencontrer Pat Mooney, de ETC Group, une des organisations les plus affutées sur la question du lien entre technologies et société. (...)