
Les adolescents étrangers qui suivent le lycée ou apprennent un métier voient le ciel leur tomber sur la tête à leur majorité. Fini pour eux le droit de vivre ici et de se projeter dans l’avenir : l’organisation administrative de leur éjection est très au point. Le RESF a démarré en 2004 autour de ces drames. Il continue à jouer les grains de sable, inlassablement. (...)
Selon l’AFP (18 novembre 2010), « Comme on lui demandait s’il souhaite qu’un secrétaire d’Etat soit nommé pour l’aider à gérer l’immigration, [le ministre de l’intérieur] a répondu : "ce n’est pas à moi de le demander", "à ce stade, je fonctionne avec ce qui m’a été accordé, c’est une question d’organisation". »
Pour l’expulsion des lycéens et autres jeunes majeurs étrangers, l’organisation tourne bien. Mais le Réseau Education Sans Frontières (RESF) et consorts n’ont cure de la surveillance dont ils sont l’objet et continuent à soutenir et protéger ces jeunes et leurs familles, comme l’illustrent quelques histoires relatées ses jours-ci sur le réseau du RESF. (...)