
Dans son encyclique sur l’écologie humaine adressée aux évêques et aux fidèles, le pape François reconnait la relation particulière qu’entretiennent les peuples indigènes avec leurs terres, ainsi que leur rôle dans la protection de l’environnement.
Dans "La sauvegarde de notre maison commune,", le pape François écrit (qu’)‘il est indispensable d’accorder une attention spéciale aux communautés aborigènes et à leurs traditions culturelles. Elles ne constituent pas une simple minorité parmi d’autres mais elles doivent devenir les principaux interlocuteurs, surtout lorsqu’on développe les grands projets qui affectent leurs espaces’.
‘En effet, la terre n’est pas pour ces communautés un bien économique, mais plutôt un don de Dieu et des ancêtres qui y reposent, un espace sacré avec lequel elles ont besoin d’interagir pour soutenir leur identité et leurs valeurs.’
“Quand elles restent sur leurs territoires, ce sont précisément elles qui les préservent le mieux”. Cependant, en diverses parties du monde, elles font l’objet de pressions pour abandonner leurs terres afin de les laisser libres pour des projets d’extraction ainsi que pour des projets agricoles et de la pêche qui ne prêtent pas attention à la dégradation de la nature et de la culture.’
Le pape a également insisté sur le fait que les peuples indigènes doivent être écoutés lorsqu’on veut s’attaquer aux problèmes environnementaux (...)
Le pape dénonce l’échec des gouvernements dans leur mission de protéger les territoires des peuples indigènes ou de les consulter sur les projets de développement qui les affectent. Il appelle à ce que les individus et les mouvements citoyens locaux réagissent afin de mettre les gouvernements face à leurs responsabilités.