Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
UFAL
Le plan d’austérité gouvernemental sur les familles entre en application
Article mis en ligne le 4 avril 2014

Pour l’UFAL, la politique familiale constitue l’un des pans essentiels de la politique sociale du pays et doit représenter un trait d’union universel entre l’ensemble des familles, sans exclusives. Pour cette raison, l’UFAL dénonce avec force la plupart des mesures gouvernementales qui entrent en vigueur à compter du 1er avril 2014 visant à faire réaliser à la branche famille 2,2 milliards d’euros d’économies et qui affaibliront financièrement près de 4 millions de familles.

Exclusivement orientées vers la recherche d’économies, les mesures décidées par le gouvernement n’amélioreront nullement les conditions de vie des familles, en dépit de timides efforts à l’endroit des familles les plus modestes. Non seulement l’entrée en vigueur de ces coups de pouce sera très progressive dans le temps, mais en outre le montant modique des revalorisations améliorera à peine la situation des familles les plus pauvres : 400 000 bénéficiaires du complément familial (soit moins de 50 % de bénéficiaires déjà placés sous conditions de ressources) bénéficieront ainsi d’une majoration de revenus d’environ 17 euros par mois. Quant à la revalorisation de l’allocation de soutien familial, versée aux familles monoparentales dénuées de pensions alimentaires (750 000 familles), celle-ci représentera un complément de revenu d’environ 5 € par mois.

En revanche, ces mêmes familles modestes subiront de plein fouet le gel des prestations de la PAJE (prime de naissance et allocation de base) et la quasi-stagnation des allocations familiales en 2014 qui seront par conséquent érodées par l’inflation.

Le reste des mesures contenues dans la loi aggravera encore la situation des familles et en particulier celle des classes moyennes qui deviennent jour après jour les laissées pour compte d’une politique familiale qu’elles financent pourtant par l’impôt et les cotisations sociales calculées sur leur salaire.

Ne nous y trompons pas : aux yeux de l’UFAL, il ne s’agit nullement de rétablir la justice sociale entre riches et pauvres. (...)