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Futura Sciences
Le trou de la couche d’ozone est bien en train de disparaitre
Article mis en ligne le 5 juillet 2016
dernière modification le 3 juillet 2016

Certains avaient quelques doutes sur la réalité de l’efficacité du Protocole de Montréal visant à restaurer la couche d’ozone à l’horizon 2050. Mais d’après un groupe de chercheurs, le fameux trou d’ozone apparaissant périodiquement chaque année au-dessus de l’Antarctique est bien en train de lentement, se refermer ce qui est une bonne nouvelle.

(...) En 1985, la découverte d’un important trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique a été un choc pour une grande partie de la communauté scientifique. Mais pas pour toute, car en 1974 une sonnette d’alarme avait été déjà tirée par les chimistes Frank Rowland et Mario Molina qui avaient compris que le mécanisme chimique de destruction de l’ozone par des émissions d’oxyde nitrique (contre lesquelles leur collègue Paul Crutzen avait déjà mis en garde en 1970) avait un analogue avec les émissions de chlorofluorocarbones, les désormais célèbres CFC, qui conduisaient à la destruction des molécules d’O3 via des atomes de chlore. Les travaux des trois chercheurs virent leur bien-fondé reconnu en 1976 par l’Académie nationale des sciences américaine de sorte que l’emploi des CFC comme gaz propulseur dans les aérosols fut banni en 1978 par le Canada, la Norvège et les États-Unis.
Couche d’ozone et protocole de Montréal

Mais l’ampleur du trou de la couche d’ozone découvert indiquait qu’il fallait aller bien plus loin dans l’interdiction des CFC et même des hydrochlorofluorocarbones (HfCFC), comme ceux commercialisés sous le nom de Fréons par la société DuPont de Nemours. C’est pourquoi la plupart des pays producteurs et utilisateurs de CFC ont ratifié en 1987 le protocole de Montréal et ont rapidement mis sur le marché des produits de remplacement. En récompense de leurs travaux, Paul Crutzen, Frank Rowland et Mario Molina se virent attribuer le prix Nobel de chimie 1995.(...)