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Les « Convivialistes » veulent « tracer un chemin carrossable vers l’avenir »
Article mis en ligne le 17 septembre 2013
dernière modification le 13 septembre 2013

Le 14 juin dernier, aux éditions Le Bord de l’eau, paraissait un petit opuscule de 48 pages : le Manifeste convivialiste. Une base pour « penser dans la crise » et refonder un humanisme actif, à dimension mondiale ; pour donner des perspectives d’actions au delà de l’indignation.

Soixante-quatre chercheurs et universitaires du monde entier ont rédigé ce manifeste dans le but de « surmonter la désespérance contemporaine pour tracer, avec le plus de précision possible un chemin carrossable vers l’avenir », comme le dit Jean Claude Guillebaud, éditorialiste au Nouvel Observateur et un des convivialistes. (...)

Toute politique convivialiste concrète et appliquée devra nécessairement prendre en compte :

 l’impératif de la justice et de la commune socialité, qui implique la résorption des inégalités vertigineuses qui ont explosé partout dans le monde entre les plus riches et le reste de la population depuis les années 1970

 Le souci de donner vie aux territoires et aux localités, et donc de reterritorialiser et de relocaliser ce que la mondialisation a trop externalisé.

 L’absolue nécessité de préserver l’environnement et les ressources naturelles.

 L’obligation impérieuse de faire disparaître le chômage et d’offrir à chacun une fonction et un rôle reconnus dans des activités utiles à la société.

La traduction du convivialisme en réponses concrètes doit articuler, en situation, les réponses à l’urgence d’améliorer les conditions de vie des couches populaires, et celle de bâtir une alternative au mode d’existence actuel, si lourd de menaces multiples. Une alternative qui cessera de vouloir faire croire que la croissance économique à l’infini pourrait être encore la réponse à tous nos maux.