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Les laissés-pour-compte du G20 ?
Article mis en ligne le 24 février 2012
dernière modification le 21 février 2012

Les pays du G20 s’étaient engagés à promouvoir une croissance inclusive et durable. Pourtant, les inégalités au sein des pays-membres ne cessent d’augmenter. Plus de la moitié des personnes vivant sous le seuil de pauvreté vivent dans les pays du G20...

Le G20, qui consomme 95 pour cent des ressources de notre planète, s’était engagé en 2010 à promouvoir une croissance inclusive et durable. Mais à Cannes, en novembre 2011, les états membres n’ont pas tenu leurs engagements. Pourtant, le rapport d’Oxfam montre que des alternatives existent.

Le creusement de l’inégalité en général, et de l’inégalité de revenus en particulier, génère plus de pauvreté et est même contreproductif au niveau de la croissance économique. 1,3 milliard de personnes vivent encore aujourd’hui avec moins de 1,25 dollar par jour. Plus de la moitié de ces femmes et hommes vivent dans des pays du G20.

Dans le même temps, l’économie mondiale consomme maintenant les ressources naturelles renouvelables de la planète à un rythme d’entre 20 et 50 pour cent plus élevé que celui qui leur permettrait de se reconstituer. Les pays du G20 exploitent à eux seuls 95 pour cent de la biocapacité de la planète disponible annuellement. Un avenir prospère pour tous est possible, mais la plupart des pays du G20 ne suivent pas actuellement le chemin qui y mène. (...)

Dans son rapport intitulé« Les laissés-pour-compte du G20 ? » (« Left behind by the G20 ? »), Oxfam se base sur des études de cas de politiques menées par certains bons élèves du G20 pour montrer comment une croissance inclusive bénéficie à tous. Parmi les exemples marquants, les cas du Brésil et du Mexique, qui tendent à réduire peu à peu l’inégalité : si celle-ci y était réduite au niveau de celle de l’Indonésie (proche du niveau médian du G20), le nombre de personnes vivant dans la pauvreté pourrait être réduit de 90 pour cent en dix ans. (...)

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