
Les nanoparticules d’argent sont souvent employées comme antibactérien dans de nombreux produits de consommation. Elles peuvent ensuite se retrouver dans l’environnement, par exemple par l’intermédiaire des biosolides issus du traitement des eaux usées. Selon des chercheurs de la Duke University, ces rejets de nanoparticules ont le potentiel pour endommager les écosystèmes.
La nanotechnologie est déjà au cœur de notre vie, puisque des nanoparticules entrent dans la composition de nombreux produits de notre quotidien. Les crèmes solaires contiennent ainsi de nanograins de dioxyde de titane, tandis que de nombreux dentifrices, jouets pour enfants et désinfectants intègrent des nanoparticules d’argent. Ces dernières peuvent également entrer dans la composition des textiles des vêtements en raison de leurs propriétés antibactériennes.
Or, ces nanoparticules d’argent se retrouvent souvent dans l’environnement par l’intermédiaire des eaux usées. (...)
Or, personne n’avait étudié jusqu’à présent l’impact de ces nanoparticules sur les écosystèmes. (...)
Cette situation vient de changer grâce à des chercheurs du Center for the Environmental Implications of Nanotechnology (CEINT) de la Duke University (États-Unis).
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Clairement, on ne peut écarter l’idée que des risques pèsent sur les écosystèmes contenant des nanoparticules d’argent. Des études supplémentaires sont requises. Les chercheurs envisagent donc de continuer à utiliser des mésocosmes, mais pour déceler des effets à plus long terme. Des études similaires avec des nanoparticules de dioxyde de titane sont aussi prévues.
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