
Tarnac, « une petite épicerie tapie dans l’ombre », des lectures « suspectes »... et le bulldozer anti-terroriste qui se met en marche.
Un journaliste en garde-à-vue : comment on passe d’une procédure pour diffamation à l’humiliation et à la fouille au corps... gendarmes et chiens dans un collège : on se tait et on renifle...
Un ministre se glorifie du nombre de « reconduites à la frontière » (= d’expulsions), mais ne fait aucune allusion au vécu des personnes masquées par les chiffres, ni à leur demande.
Dans toutes ces situations - qui se multiplient- , il est très inquiétant de remarquer que la place de la parole recule, et c’est la répression ( = la force dominante), qui prend le pas.
Au lieu d’entendre la parole, on se saisit du corps : arrestations, garde-à-vue, fouilles, mais aussi : caméras de surveillance, bracelets électroniques, puces en tous genres... chiens... traçabilité sur internet et ailleurs.