
Le HCE demande que la nécessaire loi de régulation et de sécurisation du numérique n’oublie pas les femmes « premières victimes de la haine en ligne et de la diffusion de contenus pornographiques de plus en plus violents et illicites ».
Mercredi 10 mai, Jean-Noël Barrot, ministre délégué à la Transition numérique et aux Télécommunications présentait en Conseil des ministres un texte très attendu sur « la sécurisation et la régulation de l’espace numérique ».
Le même jour, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) interpelait le gouvernement (...)
Ce projet de loi, qualifié de « texte de combat » par le ministre, « vise à protéger les mineurs en ligne, lutter contre la désinformation et le cyberharcèlement, prévenir la cybercriminalité et protéger les entreprises françaises face aux géants du numérique. » indique le site du gouvernement. (...)
Le ministre du numérique évoque bien d’autre sujets comme le racket en ligne ou les batailles entre supporters de foot. (...)
Sur France2 ce mercredi matin, il a répondu à une question sur la lutte contre le cyberharcèlement et a indiqué qu’une « peine complémentaire de bannissement des réseaux sociaux » pouvant aller de six mois à un an en cas de récidive est prévue pour les « internautes qui se comportent comme des chefs de meute, qui embrasent leur communauté et qui déclenchent des raids ciblés sur des personnalités ». (...)
Concernant les sites pornographiques, le projet de loi évoque la protection des mineurs, sans solution très opérationnelle. Mais il ne s’attaque pas à la diffusion de vidéos filmant de vrais viols et tortures. Un procès est en cours contre les dirigeants de sites porno, mais la voix de celles qui défendent les victimes de pornocriminels risque d’être couverte par de puissants lobbys. (...)
Le HCE rappelle que son 5ème rapport annuel sur l’état du sexisme en France a formulé des propositions concrètes (...)
Le HCE annonce qu’il publiera, en septembre, un rapport d’envergure sur la pornographie et ses conséquences intolérables pour les femmes.