En Iran, au moins 634 personnes ont été exécutées en 2011, soit trois fois plus qu’en 2009. Cette augmentation sensible, dès le milieu de l’année 2010, s’explique principalement par le nombre élevé d’exécutions pour des infractions présumées liées aux stupéfiants.
En Iran, une nouvelle loi sur la lutte contre les stupéfiants est entrée en vigueur le 4 janvier 2011, élargissant encore davantage le champ d’application de la peine de mort. Les dernières modifications ont rendu passibles de la peine de mort le trafic ou la possession de plus de 30 grammes de psychotropes de synthèse à usage non médical, ainsi que le fait de recruter ou d’engager quelqu’un pour commettre une infraction prévue par la loi et passible d’une peine de réclusion à perpétuité, ou d’organiser, de gérer, de soutenir financièrement une telle infraction ou d’investir pour qu’elle soit commise. (...)
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