
Depuis la rentrée, 11 enfants se voien t toujours refuser l’accès à l’école. L’association RESF résume la situation : « Les familles sont allées déposer la demande d’inscription de leur enfant à l’école en temps utile. Leurs dossiers devaient être présentés à la commission d’affectation du 11 juin. Ils n’ont pas été examinés lors de cette commission et ont été mis de côté.
La mairie a demandé aux familles d’attendre le 29 août. Le 29 aoûts 12 dossiers, au moins, n’étaient toujours pas présentés en commission d’affectation et étaient en attente dans le cabinet du maire. Les services municipaux ont demandé aux familles de revenir le lundi 1er septembre. A 16h30 ce jour-là, il leur a été signifié que les enfants n’étaient pas inscrits et devaient attendre jeudi 4. En vain. »
Et l’association de rappeler : « La loi française indique que tout enfant sur le territoire doit être scolarisé. De plus, le droit à l’éducation, intégré à la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, que la France a ratifiée, s’impose à toute législation nationale. Enfin, La ville de Montauban qui détenait le label Ville amie des Enfants délivré par l’Unicef jusqu’en juin 2013 s’engageait à veiller au respect des principes généraux qui fondent la Convention internationale des droits de l’Enfant. Mme Barèges ne respecte pas la loi. En toute impunité ? ... »
En situation régulière
Il a fallu l’intervention de l’Inspection académique pour que les enfants bénéficient d’une inscription provisoire. « Certes », s’indigne Joëlle Gréder, présidente du Centre Amar, dans une lettre ouverte au maire, « mais ils n’ont pas accès à la cantine ainsi qu’aux activités peri-scolaires. Or ces enfants ne sont pas inconnus des services scolaires puisque leurs dossiers d’inscriptions ont été correctement remplis en temps voulu, dans le respect des règles édictées par les services. »