
Ecologistes, socialistes, communistes, France Insoumise, Nouvelle Donne, Génération.s… Toutes les forces de gauche, avec la société civile, se sont entendues pour monter une liste contre le maire sortant Emmanuel Sallaberry. La tête en a été confiée -après vote- à Isabelle Rami, élue verte d’opposition de l’actuelle municipalité
Le collectif citoyen « Talence en transition » a présenté ce mercredi 22 janvier les 16 premiers candidats de sa liste, issus d’un « casting » de 70 candidatures choisis selon « un processus collégial accompagné d’un examen détaillé du respect d’un code étique des candidats ». La tête de cette liste, qui s’oppose à celle conduite par le maire sortant Emmanuel Sallaberry (sans étiquette, dominante centre droit), est Isabelle Rami, qui a elle-même été désignée par un vote du collectif. Isabelle Rami est actuellement élu d’opposition verte dans la municipalité, avec Monique de Marco et Armand Guérin. .
Les colistiers, toujours de manière démocratique, achèveront de constituer l’équipe (43 personnes) d’ici les prochains jours. Ce qui est particulièrement remarquable, car rare, est la présence " d’une communauté d’idées pour en finir avec 36 ans de politique de droite" qui associe toutes les forces de gauche. (...)
. Une union de la gauche de cette ampleur, et avec cette largesse d’ouverture (du PS aux Insoumis), est présentée comme une première à Talence… et pas courant ailleurs. (...)
Les candidats promettent que la méthode de co-construction participative et démocratique qui prévaut au montage de leur liste sera appliquée tout au long de leur mandat s’ils gagnent la mairie, avec une proximité permanente auprès des habitants pour mesurer « au plus près » leurs difficultés, leurs besoins, leurs attentes.
Ainsi les candidats veulent réintroduire des services publics forts dans une ville qui les a souvent perdus (avec 40 propositions en ce sens) ; créer une mutuelle municipale pour les personnes qui n’ont pas les moyens d’avoir une couverture complémentaire d’accès au soins ; mettre en place des formes d’accès gratuits -pour les étudiants- ou peu onéreux dans les transports publics (ce qui ne pourra se faire qu’avec la Métropole).
« Débétonnisation »
La transition écologique devra passer, dans cette ville à la très forte densité d’habitat, par les équipements des bâtiments publics (pour commencer) avec par exemple le recours à la géothermie pour la piscine plutôt que le gaz. Les espaces naturels, peu nombreux, devront être recréés en « débétonnisant » les places et voiries. Non pas en installant des plantes alibis en jardinières mais en créant de vraies zones vertes, avec des arbres porteurs de fraîcheurs, d’oiseaux et régulateurs de pollution. Constructions-rénovations de l’habitat, intermodalité des transports, espaces verts ne pourront se concevoir sans une vision globale et un Plan local d’urbanisme adapté à ces exigences.
Egalement, les candidats s’adressent directement aux étudiants en les invitant à voter… et à s’inscrire sur les listes électorales avant le 7 février. (...)