Arrêté le 3 mars, Min Nyo, journaliste de "Democratic Voice of Burma", le média historique indépendant du pays d’Asie du Sud-Est, a été condamné à trois ans de prison en vertu de l’article 505 du code pénal , qui punit "publier ou diffuser des déclarations, des rumeurs ou des rapports dans l’intention de pousser, ou qui pourraient conduire à la mutinerie ou à manquer à leur devoir appartenant aux forces armées, à l’armée de l’air ou à la marine ".
Depuis le coup d’État du 1er février, de nombreux journalistes ont été arrêtés, menacés ou abattus alors qu’ils couvraient les manifestations.
La "Voix démocratique de la Birmanie", qui est née en exil, est de nouveau revenu pour fournir des informations depuis l’étranger après que les militaires du coup d’État ont retiré sa licence - comme cela est arrivé à d’autres médias . D’exil, entre-temps, trois journalistes de la Voix, arrêtés en Thaïlande le 9 mai, risquent de rentrer au Myanmar.