
L’union fait la force, dit l’adage. Face à l’étendue des révélations sur le programme de surveillance électronique PRISM, les géants de la Silicon Valley ont choisir de s’unir pour demander au gouvernement de faire preuve de transparence. Dans cette démarche, les firmes de la Silicon Valley sont soutenues par de nombreuses associations, fondations et organisations dédiées à la défense des libertés individuelles.
Branle-bas de combat dans la Silicon Valley. Les plus grandes entreprises de l’économie numérique ont finalement uni leur force pour convaincre les autorités américaines d’en finir avec l’opacité sécuritaire. Dans une missive commune (.pdf), les sociétés plaident en particulier pour une meilleure communication sur le nombre de requêtes gouvernementales qu’elles sont obligées d’exécuter.
Le courrier a été envoyé aux principaux acteurs de la surveillance électronique ainsi qu’aux personnalités-clés de la vie politique américaine. Outre le président Barack Obama, ont été contactés Eric Holter (ministre de la justice), Keith Alexander (directeur de la NSA) les présidents des deux assemblées et ceux de plusieurs commissions parlementaires (justice, renseignement).
Conscients que demander l’arrêt de la surveillance électronique se heurterait au mur de la raison d’État, les signataires ont choisi de formuler des suggestions qui ont une réelle chance d’être entendues. Ainsi, les sociétés américaines souhaitent pouvoir publier des statistiques plus précises sur les éléments de leurs clients qu’ils doivent transmettre aux autorités. (...)