
Le pacte de stabilité du Premier ministre Valls est une fuite en avant vers le moins-disant social du carcan néolibéral européen aux conséquences dramatiques pour les familles. L’Union des Familles Laïques ne peut l’accepter !
Le gouvernement français a renoncé à peser dans l’Union Européenne en demandant un délai supplémentaire pour ramener le déficit public sous la barre des 3 % imposés par le carcan budgétaire des traités européens. L’économie française se retrouve en concurrence avec les économies des pays européens qui ont baissé leurs coûts salariaux et restreint ainsi fortement leur demande intérieure. La course au moins-disant social engagée chez nos voisins a exercé une forte pression à la baisse sur les prix industriels, d’où une diminution des marges des entreprises françaises. (...)
À peine nommé, le nouveau Premier ministre Manuel Valls, s’empresse d’annoncer une cure d’austérité inédite dans le cadre d’un pacte de stabilité, reposant sur un vaste plan d’économies de 50 milliards d’euros.
Ce nouveau plan va avoir pour effet de fragiliser durement les familles et les salariés de notre pays, car ce plan prévoit :
18 milliards d’économies à réaliser par l’État essentiellement par la baisse des dépenses de fonctionnement dont la poursuite du gel du point d’indice des salaires des fonctionnaires déjà bloqués depuis 2010 ;
11 milliards d’euros d’économies à réaliser par les collectivités territoriales en organisant des fusions d’entités visant à réduire le nombre de fonctionnaires territoriaux ;
10 milliards de baisse des dépenses de santé qui fait peser de graves menaces en termes d’accès aux soins. Cette mesure, d’une ampleur inédite, intervient après dix années ininterrompues de déremboursements et d’augmentation du reste à charge des assurés sociaux. (...)