
L’Union Antifasciste Toulousaine tient à dénoncer l’ouverture d’un « local identitaire ». Son nom, « l’Ostal » fait passer le lieu pour une belle maison promouvant la culture occitane alors que c’est le Bloc Identitaire et les Jeunesses Identitaires qui essayent encore de se cacher pour mieux brouiller les pistes en instrumentalisant la culture occitane.
(...) Le Bloc Identitaire se veut et depuis 10 ans (déjà !), la nouvelle organisation politique qui voudrait rompre avec le folklore et le romantisme qui caractérise l’extrême droite radicale qu’incarne le bonehead, le skinhead d’extrême droite. Le Bloc essaie de se donner une image moderne, jeune, dynamique et surtout sans tatouage (visible), sans crâne rasé, sans rangers et sans dérapage (public). Une image sans cesse écornée au fil des années par leurs nombreuses apparitions publiques qui s’accompagnent souvent de débordements violents et racistes. Pas si étonnant lorsqu’on connaît le pédigrée des chefs et l’origine du mouvement. Le Bloc a été fondé par des anciens d’Unité Radicale, une organisation dissoute par les autorités suite à la tentative d’assassinat ratée de Jacques Chirac, le « terroriste » faisait activement partie d’Unité Radicale. (...)
On note qu’ils reprennent ouvertement le nom du siège des associations occitanes situé lui aussi à Toulouse : l’Ostal d’Occitania. On attend avec impatience la réaction des véritables associations occitanes sur cette honteuse récupération. On reste dubitatif quand on sait que le chef des Identitaires Toulousains qui s’autoproclame grand défenseur occitaniste est grenoblois, étudiant à Toulouse depuis moins de 3 ans, ca manque de légitimité pour un rôle aussi important… On doute aussi que les militants identitaires puissent aligner une phrase en occitan.
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On ne peut que s’inquiéter de l’implantation de ce local. L’expérience des autres villes où ce type de lieu a vu le jour est édifiante. Ce lieu est voué a devenir le point de rencontre de l’extrême droite locale qui sera redynamisée par cette victoire (implantation concrète) (...)
L’Union Antifasciste Toulousaine demande la fermeture du local situé au 36 allée de Barcelone. L’Union Antifasciste Toulousaine appelle dés à présent les associations, les structures, les organisations progressistes et toutes les bonnes volontés à se mobiliser ensemble pour établir un front commun et laver la réputation d’une ville :
Toulouse est et restera une ville antifasciste !!!