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Greenpeace
Porter des milliers de voix à Kiruna pour l’Arctique
Jeu 16 Mai 2013
Article mis en ligne le 17 mai 2013

La réunion du Conseil de l’Arctique s’est déroulée hier (15 mai) à Kiruna, en Suède. Cette réunion regroupe les membres permanents de cette organisation intergouvernementale, riverains de l’Arctique : Canada, Danemark, États-Unis, Finlande, Islande, Norvège, Russie et Suède ; et des représentants des peuples autochtones ainsi que les six pays observateurs, dont la France.

Ce rendez-vous était important, pour de nombreuses raisons. D’abord car la réunion rassemble les décideurs de l’avenir du cercle polaire, ceux qui ont l’avenir de ce territoire entre leurs mains … Une occasion inespérée de leur parler à tous ! Deuxième raison : c’est le Canada qui a endossé cette année la présidence tournante du Conseil, et que son parti-pris en faveur de l’industrie pétrolière ne présage rien de bon.

Autant de bonnes raisons donc, pour que nous soyons présents et surtout actifs !

Dès la veille de la réunion du Conseil, s’est déroulé un premier événement : la prise de parole des peuples autochtones contre les forages dans l’océan arctique.

Environ 80 délégués originaires de sept pays de l’Arctique se sont réunis à Kiruna pour assister à la conférence intitulée “The Peoples’ Arctic : Unified for a Better Tomorrow” (La population de l’Arctique : uni pour un avenir meilleur). Organisée par Greenpeace et le Comité de sauvegarde de la rivière Pechora, cette deuxième conférence annuelle avait pour but de tisser des liens entre les communautés autochtones de la région arctique et avec les organisations environnementales.

À l’issue de cette deuxième conférence, la Déclaration conjointe de solidarité autochtone pour la protection de l’Arctique compte 15 nouveaux signataires individuels et institutionnels, dont le Conseil arctique de l’Athabaska, les Premières nations Déné, l’Assemblée des Premières nations des Territoires du Nord-Ouest, le Conseil jeunesse du Parlement Saami de Suède, l’organisation écologiste groenlandaise Avataq, le Secrétariat des peuples autochtones et le maire d’une ville de l’Alaska. Pour consulter la Déclaration et la liste des signataires, visitez la page suivante (en anglais)


Mais malgré ces appels des peuples autochtones et des alertes de la communauté scientifique sur le sujet, le Conseil arctique s’est achevé sans décision contraignante
pour réduire les émissions de carbone noir ou pour freiner la course à l’or noir dans cette région. De plus, le “Cooperation on Marine Oil Pollution Preparedness and Response in the Arctic Agreement”, signé par les ministres des Affaires étrangères n’inclut aucun standard minimum contraignant et ne rend pas les compagnies responsables des dégâts qu’elles pourraient causer en cas de marée noire. (...)

Greenpeace demande aux gouvernements d’établir un sanctuaire marin mondial autour du pôle Nord, c’est-à-dire une zone légalement protégée de toute forme d’activité industrielle de grande ampleur, incluant les forages pétroliers et la pêche commerciale. Plus de trois millions de personnes à travers le monde ont d’ores et déjà appuyé cette initiative en signant la pétition Sauvons l’Arctique de Greenpeace.


Greenpeace s’engage à respecter les droits des Premières nations
, et tente de favoriser l’application de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones dans toutes les étapes de développement d’une société plus juste et plus durable. Greenpeace reconnaît le droit des peuples autochtones à se réunir sur leurs territoires ancestraux afin de prendre part à des activités économiques traditionnelles telles que la pêche, la trappe et la chasse.