
Le racisme institutionnel est le plus souvent ambigu, rarement les " preuves" sont-elles suffisamment flagrantes pour susciter l’indignation médiatique. On est en face d’un système ou les responsabilités sont tellement diluées, qu’il n’y pas besoin d’un « acte » raciste, la multiplication des « dysfonctionnements », et des « exigences réglementaires « suffit amplement à détruire l’égalité des droits garantie formellement par les textes.
Ainsi le RSA ,en soi, est une inégalité : il faut prouver cinq années continues de titres de séjour avec autorisation de travail pour y accéder. Il ne faut pourtant pas cinq ans pour être astreints à payer des impôts directs et indirects, ni même être en situation « régulière ».
Cette inégalité nouvelle a été dénoncée dès l’annonce du projet de loi, et la HALDE saisie par le GISTI, groupe d’information et de soutien des immigrés, a jugé cette mesure discriminatoire ( délibération à lire ici, ce qui n’a pas empêchée qu’elle soit inscrite dans la loi...