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RSF dénonce le business de la cyber-censure et la surveillance des journalistes sur le web
Article mis en ligne le 11 mars 2017

À l’approche de la Journée mondiale contre la cyber-censure, Reporters sans frontières publie un rapport dénonçant la surveillance des organes de presse, le rôle des géants du web et le vide juridique autour de la protection des journalistes.

Dans ce long texte, RSF souligne à la fois la soumission et la collaboration des géants du web, qui obtempèrent aux injonctions de régimes autoritaires en faveur d’une plus grande censure contre la presse.

Un vide juridique, pour gagner des parts de marché

L’organisme évoque « le vide juridique qui permet à des sociétés expertes en cyber-surveillance de fournir du matériel à des régimes, adeptes de la surveillance en ligne et de la censure. Le tout pour gagner de nouvelles parts de marché. » (...)

Opacité des géants

Reporters sans frontières évoque à titre d’exemple le cas de Facebook, dont la politique de modération des contenus est jugée « opaque ». En décembre dernier, le réseau social avait notamment bloqué la page du site ARA News, qui publie des informations sur la Syrie, l’Irak, la Turquie et le Moyen-Orient, pendant plusieurs jours et sans donner d’explication, précise le rapport. (...)

RSF déplore également la suppression des tweets. L’ONG rappelle que Twitter a censuré en 2016, une vingtaine de comptes de journalistes et médias, après la tentative de coup d’État du 15 juillet.

Le commerce douteux mais lucratif de la surveillance

Dans son rapport, Reporters sans frontières développe également une critique à l’égard du « commerce douteux mais lucratif de la surveillance », évoquant les cas de l’Iran, de la Chine ou de la Syrie. (...)

Des sites miroirs pour contrer la censure

RSF profitera également du 12 mars pour poursuivre son opération Collateral Freedom. Elle devrait permettre à tous les internautes de pouvoir accéder librement aux sites Ozguruz (Turquie), Azathabar (Turkmenistan), Meydan (Azerbaïdjan), Dohanews (Qatar) et Alqst (Aravie saoudite), en utilisant la technique dite du « miroir ».

La manœuvre consiste à dupliquer les sites censurés, pour en héberger des copies (...)