La papesse de la presse people et confidente de plusieurs couples présidentiels (les Sarkozy et les Macron), Michèle Marchand, surnommée « Mimi », a été placée en détention, vendredi 18 juin, dans l’un des volets du scandale des financements libyens, selon plusieurs sources.

(...) Michèle Marchand avait été mise en examen, le 5 juin dernier, avec quatre personnes, pour « subornation de témoin » et « association de malfaiteurs », et placée sous contrôle judiciaire. C’est la violation de son contrôle judiciaire, qui lui interdisait notamment de rencontrer plusieurs personnes mises en cause ou liées à l’enquête, qui vaut à Mimi Marchand d’être aujourd’hui incarcérée.

Les modalités exactes de la violation de son contrôle judiciaire sont à cette heure encore imprécises et l’identité de la personne avec laquelle Michèle Marchand est entrée en contact, alors que cela lui était interdit par les juges, n’a pas été rendue publique.

L’avocate de Mimi Marchand n’était pas joignable dans l’immédiat, vendredi soir. (...)

Mediapart republie ci-dessous une enquête du 7 juin dernier sur la fausse rétractation de Takieddine, affaire dans l’affaire des financements libyens, devenue une bombe à retardement pour tout le clan Sarkozy. (...)

Comme ses quatre complices présumés, Mimi Marchand a en effet reçu, samedi 5 juin, l’interdiction de rencontrer l’ancien président Nicolas Sarkozy, son avocat, Me Thierry Herzog, ainsi que le directeur de Paris Match et du Journal du dimanche, Hervé Gattegno, selon les termes du contrôle judiciaire.

Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog ont été condamnés en mars dernier pour « corruption » dans une autre affaire, le dossier Bismuth – ils ont fait appel du jugement. (...)