Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
l’Express
Retraites : vote de l’âge légal de départ à 62 ans avec un "âge d’équilibre"
Article mis en ligne le 12 février 2020

L’âge légal de départ à 62 ans est réaffirmé, mais la notion d’âge d’équilibre" pour bénéficier d’une retraite à taux plein a été ajoutée.

Le gouvernement a réaffirmé un âge légal de départ "maintenu" à 62 ans, mais a ajouté "une notion importante, celle de l’âge d’équilibre" pour bénéficier d’une retraite à taux plein, selon le secrétaire d’État chargé des Retraites Laurent Pietraszewski.

Le rapporteur Jacques Maire, qui faisait ses premiers pas en commission, a lui aussi affirmé que le gouvernement n’avait pas choisi de "revenir sur l’âge légal", tout en "assumant" la notion de l’âge d’équilibre. (...)

"Vous donnez le choix entre le chômage ou la décote, c’est-à-dire entre la petite vie ou la petite vie" s’est exclamé Boris Vallaud. "C’est la vérité si je mens cet article" a martelé le communiste Sébastien Jumel.
La "liberté" de pouvoir choisir

La droite a fustigé elle le manque de "courage" du gouvernement, qui "n’ose pas affronter le problème de la retraite, qui est celui de l’âge", selon Eric Woerth. Marie-Christine Dalloz a également appelé à avoir le "courage" de prendre une "vraie mesure d’âge". (...)

Des manifestants défilent pour dénoncer la réforme du système des retraites, le 5 décembre 2019 à Paris.

Des manifestants défilent pour dénoncer la réforme du système des retraites, le 5 décembre 2019 à Paris.

REUTERS/Benoit Tessier
L’âge légal de départ à 62 ans est réaffirmé, mais la notion d’âge d’équilibre" pour bénéficier d’une retraite à taux plein a été ajoutée.

"Une demi-vérité" pour les communistes, un "affichage" pour la droite : les députés de la commission spéciale sur les retraites ont malgré tout adopté lundi soir l’article entérinant le maintien de l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans.
"L’obsession principale" du gouvernement

Le gouvernement a réaffirmé un âge légal de départ "maintenu" à 62 ans, mais a ajouté "une notion importante, celle de l’âge d’équilibre" pour bénéficier d’une retraite à taux plein, selon le secrétaire d’État chargé des Retraites Laurent Pietraszewski.

Le rapporteur Jacques Maire, qui faisait ses premiers pas en commission, a lui aussi affirmé que le gouvernement n’avait pas choisi de "revenir sur l’âge légal", tout en "assumant" la notion de l’âge d’équilibre.

LIRE AUSSI >> Retraites : pourquoi l’âge pivot n’a pas (totalement) disparu du projet du gouvernement

Les oppositions de gauche n’ont pas manqué de dénoncer "l’obsession principale" du gouvernement de "reculer l’âge de départ à la retraite" comme l’a affirmé le socialiste Boris Vallaud, rejoint par le communiste Pierre Dharréville qui a déclaré que c’était "la ligne de force" du texte.

"Vous donnez le choix entre le chômage ou la décote, c’est-à-dire entre la petite vie ou la petite vie" s’est exclamé Boris Vallaud. "C’est la vérité si je mens cet article" a martelé le communiste Sébastien Jumel.
La "liberté" de pouvoir choisir

La droite a fustigé elle le manque de "courage" du gouvernement, qui "n’ose pas affronter le problème de la retraite, qui est celui de l’âge", selon Eric Woerth. Marie-Christine Dalloz a également appelé à avoir le "courage" de prendre une "vraie mesure d’âge".

La "marcheuse" Catherine Fabre a elle défendu "la liberté" de pouvoir choisir, notion que le rapporteur avait également défendu. Sa collègue Cendra Motin a rappelé que le "projet est de garantir l’âge légal à 62 ans et de permettre aux gens de partir avant ou après". Le secrétaire d’État Laurent Pietraszewski a lui mis en avant "l’ambition de permettre aux Français de pouvoir travailler un peu plus".

LIRE AUSSI >> Âge pivot, réversion, retraite minimum... Ce que contient le projet de loi retraites

Les députés ont également adopté l’article 24, qui permet une "transition" de l’emploi vers la retraite, et qui permet le cumul d’une activité et de la retraite.

Lire notre dossier complet

Réforme des retraites Macron

Retraites : noyée sous les amendements, la commission spéciale ne peut achever ses travaux
Dégradations au siège de BlackRock par des militants écologistes, 17 interpellations
Retraites : les employeurs des régimes spéciaux pourront compenser l’écart de cotisation

Il restait quelque 14000 amendements en discussion lundi soir, avant la dernière journée d’examen consacrée au projet de loi ordinaire. La commission spéciale devrait constater ce mardi soir, après neuf jours consécutifs de travaux laborieux, qu’elle ne peut achever l’examen du volet principal de la réforme dans le temps imparti, une situation inédite.