
L’affaire des maître-chiens de la SNCF est révélée en novembre 2008 : 150 maîtres-chiens, employés par Vigimark, un sous-traitant de la SNCF, sont sans-papiers et travaillent dans des conditions ne respectant pas le droit du travail.
Sous la pression des autorités, la SNCF résilie son contrat.
Vigimark a envoyé à la SNCF une lettre pour demander justice, en rappelant que, dans une telle affaire, le donneur d’ordre est également légalement responsable. C’est finalement Vigimark qui a payé le prix fort. Elle a été liquidée en 2010.
Autre affaire médiatisée en 2010 : celle des salariés sans-papiers de la SENI. Cette entreprise de nettoyage, filiale d’un géant du secteur de la propreté, emploie plusieurs centaines de sans-papiers, représentant environ 20% des effectifs de l’entreprise. Plutôt que de fournir à ses salariés sans-papiers les documents nécessaires pour leur permettre de faire une demande de régularisation, les dirigeants de la SENI préfèrent les licencier.(...)
Attention : Si certains patrons abusent de la situation administrative précaire de leurs salariés étrangers sans-papiers, tous ne sont pas des « patrons-voyous » : certains font tout pour régulariser leur(s) salarié(s). (...)