
Alors que le président Macron doit intervenir (...) devant l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies à propos du réchauffement climatique, la politique de délocalisation industrielle et agricole dans les pays à bas coûts de main d’œuvre menée en France et en Europe contribue grandement à augmenter les émissions de gaz à effet de serre (GES) au niveau planétaire. Même la bière, seconde boisson nationale après le vin, est pour partie brassée en Inde dès lors que cela permet d’augmenter les marges du groupe Heineken, le second brasseur mondial avec 30% de parts de marché.
(...) Passant outre, ces contradictions, Jean-Michel Servant, éditorialiste de Midi Libre, met ce lundi sa plume au service du chef de l’Etat en ces termes : « Quelques jours après son interview dans Time Magazine, Emmanuel Macron débarque à New-York en terrain conquis. Cultivant à souhait son image « kennedyenne », le golden-boy français a toutes les cartes en main pour devenir à la tribune de l’ONU le porte-drapeau de l’écologie mondiale. Et cette fois, on attend de lui beaucoup plus que de belles promesses comme au sommet du G7 à Biarritz. Fort des récentes manifestations pour le climat à travers le monde, le chef de l’Etat se doit d’incarner un espoir crédible pour la planète ». D’autres éditorialistes relèvent surtout « l’atmosphère asphyxiante de gaz lacrymogène » samedi à Paris.