
Les jurés ont choisi de rendre hommage à l’auteur britannique, d’origine indienne, Salman Rushdie, en lui remettant hier le prix PEN/Pinter. Ce dernier salue l’engagement d’un écrivain, et rend hommage à sa lutte pour la liberté d’expression, mais également son aide à l’égard de ses confrères. Il est décerné chaque année par la branche britannique de l’association internationale d’auteurs, le PEN.
67 ans, citoyen et Sir au service de Sa Majesté, Salman ne se présente plus : ses Versets sataniques ont fait de lui une personnalité devenue cible des attaques d’islamistes. Et entre 1988 et les années qui suivirent, il fut sous protection policière. Un ayatollah, depuis l’Iran, avait juré sa mort, mais manifestement, c’est l’intégriste qui s’est lassé de courir après le romancier.
C’est son ouvrage Midnight’s Children qui aura été récompensé la nuit dernière. « Cette récompense et la manière dont le PEN anglais souhaite remercier Salman Rushdie, pas seulement pour ses livres, et ses nombreuses années d’intervention, à parler de liberté d’expression, mais également pour ses actions personnelles, innombrables et généreuses. » (...)