
Nuits d’août, nuits d’étoiles. Si les vacances ne devaient avoir qu’un seul but, cela pourrait être celui-là : contempler l’infini du ciel et méditer sur l’étrange destin de la planète bleue. Chauffée par le soleil, parmi plus de cent milliards d’étoiles , elle abrite la vie sous forme d’une biosphère resplendissante qui inclut l’espèce que l’on appelle humaine.
En août, l’Institut national d’études démographiques nous a appris qu’en octobre, la Terre logera sept milliards d’humains . Un chiffre impressionnant au regard de l’histoire de l’espèce : les deux cents dernières années auront suffi aux hommes, dans leur long chemin d’un million d’années jusqu’à aujourd’hui, pour multiplier par sept leur population. (...)
L’équation est insoluble parce qu’elle oublie une tendance historique majeure : ces sept milliards d’humains – bientôt neuf – ne voient plus pourquoi les uns auraient beaucoup, et les autres très peu. L’humanité s’oriente maintenant vers une convergence des niveaux de vie. Or, il n’est écologiquement pas envisageable qu’elle s’opère au niveau de vie matériel d’un Occidental moyen. Celui-ci doit donc commencer à baisser. Pour le dire crûment : l’appauvrissement matériel des Occidentaux est devenu écologiquement une nécessité.(...) Wikio