
Un article du New York Times, rédigé avec plusieurs experts militaires proches du Pentagone, analyse la complexité d’une éventuelle intervention militaire israélienne contre les installations nucléaires iraniennes.
Selon ces experts, l’opération israélienne nécessiterait au moins une centaine d’avions, qui, tous, auraient besoin d’être ravitaillés en vol.
Avant de pouvoir bombarder simultanément plusieurs sites liés à la filière nucléaire iranienne, les appareils devraient affronter l’aviation iranienne et la défense anti-aérienne.
Pour les experts, une telle opération serait très différente de la "frappe chirurgicale" contre le réacteur nucléaire syrien en 2007, ou le réacteur irakien Osirak en 1981.
Selon le général David Deptula, un responsable de l’US Air Force qui a pris sa retraite l’année dernière et a planifié les campagnes américaines en Afghanistan et durant la guerre du Golfe, "ce sera tout sauf facile", ce que confirme Andrew Hoehn, un ancien du Pentagone – le ministère américain de la Défense.
Pour Michael Hayden, ancien directeur de la CIA de 2006 à 2009, l’opération est "au-delà des capacités militaires israéliennes", en raison de la distance, mais également de "l’ampleur que nécessiterait une telle opération". (...)