
Le Président F. Hollande et le chef du Gouvernement italien avaient le choix pour le sommet franco-italien qui s’est tenu le 24 février à Paris :
– Revenir au bon sens en lançant l’utilisation de la ligne ferroviaire existante rénovée depuis 4 ans, en arrêtant l’hémorragie financière d’un projet pharaonique, pour lequel l’OLAF a ouvert une enquête, qui est condamné par la Cour des Comptes et dans lequel on retrouve conflits d’intérêts, liens avec la mafia, trucage d’appel d’offres, relations douteuses de commissaires enquêteurs ...
Ou
– Engager la France et l’Italie dans le même désastre financier qu’Eurotunnel, en les engageant sur un projet dont chacun sait que le coût sera supérieur à celui annoncé, pour lequel le tiers extérieur devant le certifier le coût travaille déjà pour Lyon Turin Ferroviaire, alors que toutes leurs prévisions se sont révélées fausses depuis plus de 20 ans.
Ils ont choisi ensemble la pire des solutions mais sans avoir les moyens de la financer.
La France et l’Italie se montrent incapables de faire du fret ferroviaire et cèdent devant le tout routier qui a la part belle, puisqu’il est impossible de réserver une place pour charger un camion sur un train, alors que la voie ferrée est sous-utilisée. Les Suisses et les Autrichiens démontrent pourtant chaque jour que c’est possible sur leurs voies ferrées historiques, identiques à la ligne existante Lyon-Turin.
Les petits porteurs ont tout perdu dans Eurotunnel, pourtant les dirigeants français et italiens ont décidé d’engager l’argent des contribuables dans ce délire pharaonique du Lyon-Turin, sans bien sûr engager leur propre responsabilité ni leur patrimoine.
Gageons que l’Europe ne se méprendra pas et refusera le financement d’un projet infondé et imposé aux contribuables.
Nous exigeons : l’arrêt de ce chantier des petits et grands arrangements, l’utilisation de la voie ferroviaire existante pour le transport des marchandises et des camions dès maintenant.