
Au soir de son élection à la tête de Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez déclarait au micro de France 3 « ce que je veux, c’est que notre région soit un modèle de ce qu’on peut réussir en France ». Depuis, il met tout en œuvre pour que la collectivité soit un exemple de politiques réactionnaires et antisociales. Sur ce dernier plan, un résultat est là : deux ans et demi après l’élection, la Région est en pointe dans un domaine qui a le vent en poupe : celui de la souffrance au travail.
« Pertes de sens et de valeurs », « des orientations floues et instables », « sentiment de ne plus faire un travail de qualité », « surcharge, stress, épuisement » d’un côté ; « sous charge, inquiétudes, perte d’estime » de l’autre… Médiacités s’est procuré le rapport que le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT [1]) de la région Auvergne-Rhône-Alpes avait commandé au cabinet Actems [lire ci-dessous]. Ses conclusions, communiquées en interne jeudi 3 mai, sont particulièrement sévères pour le management de la collectivité présidée par Laurent Wauquiez.
Ce rapport pointe les conditions délétères dans lesquelles évoluent les salarié·es depuis la fusion des deux régions précédentes et l’élection de Wauquiez à la tête de la nouvelle institution. Comme gênée par ce constat, les responsables de la Région ont freiné sa diffusion vers les salarié·es. (...)
Aussi divers soient-ils, ces problèmes témoignent à la fois de mauvaises conditions de travail et de leurs conséquences négatives sur la santé physique et psychologique des salarié·es. Si la situation à la Région Auvergne-Rhône-Alpes est connue depuis un certain temps, le rapport du CHSCT vient jeter un nouvel éclairage sur le mal-être au sein de cette collectivité et allonger la liste des dégueulasseries dont Laurent Wauquiez est responsable.