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Soutien au lanceur d’alerte Noam ANOUAR de VIGI. Pétition
Auteur : VIGI. Ministère de l’Intérieur / Police Nationale
Article mis en ligne le 7 février 2020

Noam Anouar a reçu, le lendemain de sa nomination comme délégué VIGI Police, un courrier expressément rédigé, le convoquant à comparaître devant le conseil de discipline, en vue de le sanctionner lourdement.

Il avait pourtant saisi lui même l’IGPN pour dénoncer de graves manquements de sa hiérarchie, en matière de lutte antiterroriste. Il avait également pointé du doigt la passivité de la hiérarchie de la DIDPAF face à l’émergence de documentation et d’affichage à caractère raciste.

Contre toute attente, l’IGPN s’est désaisie de l’enquête le concernant, pour la déléguer à son chef de service contre qui Noam Anouar avait pourtant saisi cette juridiction. (...)

Nous apprenons avec consternation que Noam a été placé sur écoute, et qu’aucun élément ne permettant de mettre en cause son intégrité n’a été constaté. Des soupçons de faux témoignage et de corruption pèsent sur certains de ses collègues ayant été auditionnés dans ce dossier. (...)

Les exemples sont légions dans ce dossier, pour lequel nous préparons une communication de grande ampleur.

Face à ce qui s’apparente à une persécution, VIGI Police refuse la fatalité, les magouilles et exige la transparence de la Part du Ministère de l’Intérieur. Signez et partagez cette pétition avec le plus grand nombre.

 Pot commun en ligne : Solidarité avec Noam ANOUAR, VIGI Police

 Flic infiltré chez les islamistes, Noam Anouar se raconte
Jusqu’en 2015, Noam Anouar a été le témoin privilégié de la radicalisation en Seine-Saint-Denis. Dans son livre, La France doit savoir, il en livre un récit inédit. (...)

De l’école des cadets de la police à la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris, en passant par le dépôt de Bobigny et finalement la police aux frontières, Noam Anouar est un personnage à contre-courant. Enfant d’une cité du Val d’Oise et apprenti policier. Flic et maghrébin. De gauche dans une institution ancrée à droite. Musulman et républicain, chargé de la surveillance de l’islamisme. Simple gardien de la paix, mais souvent à l’initiative... L’homme est du genre à faire des vagues dans une institution qui n’aime rien moins que les têtes qui dépassent, où l’on préfère généralement les bons soldats aux hommes de terrain qui s’autorisent à réfléchir, y compris sur le sens de leurs missions.

Son parcours détonant et sa personnalité lui valent d’ailleurs aujourd’hui d’être mis à l’écart de la police et dans le collimateur de l’Inspection générale de la police nationale. L’IGPN qui lui reproche, entre autres, sa liberté de ton sur les plateaux télé où il brille régulièrement par la finesse de ses analyses. C’est que, privé de terrain, Noam Anouar s’est d’abord replié sur ses fonctions syndicales et les médias avant d’accoucher de cet ouvrage qui est sans doute aussi pour lui l’occasion de régler quelques comptes. (...)

 Noam Anouar en conseil de discipline : suspension de 6 mois ferme sans paie, 18 mois de sursis
Le policier Noam Anouar paie lourdement ses prises de parole syndicales, notamment sur le plateau de BFMTV : selon ViGi-Police, le ministre de l’Intérieur a « demandé sa tête » en conseil de discipline. Il est suspendu six mois sans salaire. Le policier du syndicat ViGi, Noam Anouar, notamment connu pour ses prises de parole musclées sur les plateaux en faveur d’une police républicaine, est passé en conseil de discipline à la préfecture de police de Paris le 5 février en compagnie de son avocat et du député insoumis François Ruffin. (...)

Une manifestation de soutien au syndicaliste a été organisée devant la préfecture de police de Paris en début d’après-midi le 5 février au cours de laquelle la présence de Gilets jaunes a été constatée sur place. (...)

La présence du mouvement de la France insoumise a également été remarquée avec la venue du député François Ruffin, qui jouait le rôle d’observateur au côté de Noam Anouar pendant son audition disciplinaire. Auprès de RT France, l’élu de la Somme est revenu sur les précédentes déclarations de Noam Anouar au sujet des violences illégitimes constatées dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre et a fustigé : « La police ne doit pas être une police du pouvoir mais ça doit être une police des citoyens. Donc il faut réinterroger : comment fonctionne l’encadrement, comment fonctionnent les formations ? Il faut qu’une confiance réciproque soit retrouvée dans la société française entre la population et la police. Mais moi, je place la responsabilité centrale du côté du bras et non pas du côté du marteau. Le bras c’est le pouvoir qui décide de taper avec le marteau. » (...)

Jérôme Gigou, secrétaire général adjoint du syndicat ViGi, a quant à lui évoqué l’acharnement de l’administration vis-à-vis de son organisation : « L’administration utilise tous les moyens, le conseil de discipline ou le médical pour sanctionner tous les fonctionnaires et pour tenter que notre organisation syndicale n’existe plus. » Concernant les procès en cours entre son syndicat et l’administration, Jérôme Gigou a ajouté : « On espère que la Justice sera juste et pas dirigée par le pouvoir, voire par des gens de chez nous [de la police nationale]. » (...)

Lors de sa convocation à un conseil de discipline le 20 février 2019, certains de ses pairs syndicalistes, notamment d’Alliance, s’étaient refusés à sanctionner un autre syndicaliste et avaient laissé le ministre de l’Intérieur trancher par lui-même, ainsi que l’avait confié Alexandre Langlois lui-même auprès de RT France. La décision était intervenue ultérieurement. (...)

A l’issue de son conseil de discipline, Noam Anouar a fait savoir aux médias présents que son camarade Alexandre Langlois devrait prochainement comparaître à nouveau devant le conseil de discipline.