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Voir tous ces êtres humains vivre dans des conditions indignes à #Samos est insupportable.
/ Damien Carême
Article mis en ligne le 1er novembre 2019

Résumé de cette journée chargée en émotions et colère. Voir tous ces êtres humains vivre dans des conditions indignes à #Samos est insupportable.

Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, avec mes collègues eurodeputé.e.s, pour tenter de changer ces situations inhumaines
#refugees

lire aussi :
Grèce : l’eurodéputé Damien Carême interdit d’entrer dans le camp de réfugiés de Samos

(...) Jeudi 31 octobre, notre équipe accompagnait l’eurodéputé écologiste en Grèce pour visiter le camp de réfugiés de Samos, une île dans le sud-est du pays. Depuis quatre ans, les réfugiés n’ont jamais cessé d’affluer sur les côtes grecques. (...)

Samos est ce qu’on appelait à l’époque un "hotspot". C’est un centre chargé d’identifier les nouveaux arrivants, et de séparer les demandeurs d’asile des migrants économiques. Il y a neuf camps de ce type dans l’Union européenne, dont cinq en Grèce.

C’est pour se rendre compte de la situation dans ces camps oubliés par les dirigeants européens que Damien Carême a fait le déplacement jusqu’à Samos.

"La capacité du camp, c’est 650 personnes et il y a à peu près de 5 000 personnes ici en attente", constate l’eurodéputé devant les tentes installées autour du camp plein à craquer. "Il n’y a pas d’accès à des sanitaires, il n’y a pas d’accès à des douches, il n’y a pas d’accès à de la nourriture", poursuit-il en contemplant l’immensité du camp.
Pourquoi Damien Carême et notre équipe ont-ils été empêchés de pénétrer dans le camp ?

"L’équipe de Damien Carême avait obtenu l’autorisation de visiter le camp il y a plusieurs semaines", raconte notre journaliste Anna Ravix, qui accompagnait l’élu. "Ce n’est qu’hier soir qu’on nous a dit qu’on ne pourrait pas rentrer dans le camp", ajoute-t-elle.

Ce matin, ils ont décidé de braver l’interdit. Mais très vite, ils sont escortés jusqu’au poste de police, où ils resteront environ une heure et demie.

Samos n’est pas le seul camp de réfugiés qui fait honte aux autorités grecques. Un peu plus au nord, sur l’île de Lesbos, la situation dans le camp de Moria inquiète beaucoup les ONG.

Lorsque nous avions sollicité le gouvernement grec pour visiter ce camp, les autorités nous avaient opposé une fin de non-recevoir. Il est pourtant urgent de voir ce qui se cache réellement derrière les grilles de ces camps.
Comment en est-on arrivé à cette situation ?

Pour Damien Carême, il est urgent de réviser l’accord européen responsable de ce désastre et qui fait que seuls des pays du Sud sont aux prises avec cette crise (...)