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Xavier Niel, le « capitalisme cool » à l’assaut des médias (1) : la construction d’un empire
Article mis en ligne le 29 mars 2012
dernière modification le 26 mars 2012

Durant plusieurs semaines, Acrimed va tracer le portait du patron le plus aimé des médias : Xavier Niel. Premier épisode : la construction d’un empire.

Lorsque des dirigeants d’entreprise ou des financiers investissent dans les médias, on peut légitimement douter qu’ils soient animés par un élan philanthropique. Ils attendent un retour – un gain –, que celui-ci s’évalue en argent, en pouvoir, ou relève d’une stratégie de communication (ce qui revient généralement au même). Quand Xavier Niel, le patron de Free, un homme d’affaires à la notoriété et à la fortune grandissantes – le magazine Forbes estime cette dernière à 4,5 milliards de dollars –, actionnaire de quelque 800 entreprises, rachète avec Pierre Bergé et Matthieu Pigasse Le Monde ou investit (entre autres) dans Mediapart, Bakchich et Atlantico, qu’est-ce que cela révèle de la situation des médias ? Le pouvoir de séduction du « capitalisme cool » que voudrait incarner Xavier Niel s’exerce sur et par les médias, ceux-ci servant bien souvent de caisse de résonance à la communication des entreprises et à la promotion de leurs « valeurs ». Question naïve : faut-il s’en méfier et si oui, pourquoi ? (...)

Coqueluche de nombreux médias et d’adeptes de nouvelles technologies, Xavier Niel a le vent en poupe. Surtout financièrement. (...)

Free cultive une image d’entreprise iconoclaste, différente, déconnectée du monde du pouvoir et de l’argent. Or, le directeur financier d’Iliad – la maison-mère de Free, donc –, Olivier Rosenfeld, est un ancien des banques d’investissement Merrill Lynch et Goldman Sachs (...)

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