
Mardi 7 mai, les secours italiens ont pris en charge plusieurs migrants victimes d’hypothermie au niveau du col de Gimont, dans les Hautes-Alpes, à la frontière entre la France et l’Italie. Dans une région frontalière de plus en plus militarisée, de nombreux exilés tentent de contourner la surveillance policière en empruntant des chemins de montagnes très périlleux.
Un nouvel exemple du danger que représente le passage de cette frontière. Mardi, la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) des Alpes a été contactée par les équipes de secours italiens pour les informer qu’entre "cinq et sept migrants" en état d’hypothermie nécessitaient une aide urgente au col de Gimont, situé à l’est de Briançon dans les Hautes-Alpes, selon les informations de BFM DICI.
"Une caravane terrestre a été mise en place pour leur porter secours mais n’a pas trouvé les personnes", a rapporté la préfecture au média. Car comme l’indique le média local Torino Today, ce sont les pompiers italiens qui sont finalement intervenus pour sauver un groupe de "quatre migrants" bloqués dans cette zone, à 2 400 mètres d’altitude, sur le territoire de la commune de Claviere, en Italie. Le journal italien précise que ces exilés tentaient de rallier l’Hexagone mais ont été arrêtés par le froid et la neige tombée dans la journée. (...)
Une route extrêmement risquée (...)
Selon l’association Tous Migrants, un autre exilé avait perdu la vie dans un cours d’eau proche, 15 jours avant. Un autre encore est mort le 7 août 2023 "d’épuisement et de froid" par 2 200 mètres d’altitude, sur le territoire de la commune de Briançon. (...)