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Amnesty International
« Avant que les flammes ne s’éteignent » de Mehdi Fikri
#violencespolicieres
Article mis en ligne le 19 novembre 2023
dernière modification le 18 novembre 2023

Suite à la mort de son petit frère lors d’une interpellation de police, Malika se lance dans un combat judiciaire afin qu’un procès ait lieu. Mais sa quête de vérité met en péril l’équilibre de sa famille.

Si Amnesty International France a souhaité soutenir ce film c’est parce que les thématiques abordées résonnent avec notre engagement visant à combattre toutes les formes de discriminations.

De nombreuses déclarations ou conventions internationales, à commencer par la Déclaration universelle des droits de l’homme, condamnent toutes les formes de discriminations. Malgré ces textes, 1,2 million de personnes seraient victimes, en France, d’au moins une atteinte à caractère raciste, antisémite ou xénophobe. En France, la mort du jeune Nahel, a remis au cœur des débats les questions des règles d’utilisation par les policiers de leurs armes à l’occasion de contrôles de police et les caractéristiques trop souvent discriminatoires de l’interaction de la police avec une partie de la population.

Le film « Avant que les flammes ne s’éteignent » traite de ces sujets. Il questionne la relation entre police et habitants des quartiers populaires. De nombreuses études, nationales et internationales, ont documenté les pratiques illégales de contrôle d’identité. L’Etat français a été condamné à plusieurs reprises. Ces pratiques empoisonnent non seulement le quotidien de très nombreuses personnes en France mais aussi les relations entre la population et les forces de l’ordre. En décembre 2020, en réponse à l’émotion légitime suscitée par le passage à tabac de Michel Zecler, le Président de la République lui-même avait décrit les contrôles au faciès comme « insupportables », donnant enfin une mince lueur d’espoir que l’Etat allait s’attaquer aux racines de ce phénomène. L’espoir s’est vite éteint, aucune réponse structurelle n’ayant été apportée par les autorités françaises sur le sujet. (...)