
Vous l'avez sûrement vu : le Sénat a lancé une commission d’enquête sur l’influence croissante des cabinets de conseil au sein de l'Etat.
La semaine dernière, nous y avons été auditionné·es.
L’occasion de revenir sur les raisons du recours croissant à l'externalisation ⤵️— Collectif Nos services publics (@nosservicespub) February 8, 2022
Quand vous êtes gestionnaire public, on vous donne un budget. Mais vous n'avez pas le droit de le dépenser comme vous voulez. En particulier, vous ne pouvez pas effectuer plus de recrutements que ce qui est autorisé sous votre "plafond".
— Collectif Nos services publics (@nosservicespub) February 8, 2022
Paradoxe de cette « maîtrise des dépenses » : il est plus facile d’externaliser que de recruter un fonctionnaire, même si cela coûte plus cher.
Alors on découpe le service public en tranches pour le sous-traiter.
Pour quelle efficacité ?— Collectif Nos services publics (@nosservicespub) February 8, 2022
Le recours à des prestataires privés a des conséquences réelles sur le service public.
Et la première d'entre elles, c'est que l’externalisation entraîne une perte de savoir-faire des services publics. On devient incapables de faire seuls. Même en situation de crise.— Collectif Nos services publics (@nosservicespub) February 8, 2022
Et pour en savoir plus, vous pouvez retrouver toutes nos analyses sur l’externalisation dans la note que nous avons publiée en avril 2021 : “160 Md€ d’externalisation publique. Quand la puissance publique sape sa capacité d’agir”
Bonne lecture ! https://t.co/So0X8E5onK— Collectif Nos services publics (@nosservicespub) February 8, 2022