Parmi les acteurs les mieux positionnés pour construire l’infrastructure numérique envisagée pour amener la paix à Gaza figurent certaines entreprises dont les outils sont largement utilisés pour faire la guerre… y compris par l’armée israélienne.
Initialement, la thèse de la transformation de la bande de Gaza en paradis pour chefs d’État autoritaires et grands patrons de la tech est arrivée aux oreilles du grand public par l’intermédiaire d’une vidéo générée par IA. À visée satirique, celle-ci, dans laquelle Donald Trump, Benyamin Nétanyahou et Elon Musk étaient représentés sous des pluies de billets de banque, a été reprise telle quelle par le président des États-Unis. (...)
en plein génocide de la population gazaouie, le projet prend réellement forme. Parmi ses architectes, des hommes plus discrets médiatiquement que le patron de Tesla et X. Mais des acteurs incontournables de l’industrie technologique tout de même, en tête desquels Peter Thiel, cofondateur de Palantir, et Larry Ellison, le patron d’Oracle. (...)
Les outils envisagés pour créer l’architecture numérique d’un Gaza en paix correspondent en tous points aux services vendus par Oracle et Palantir aux nations et aux armées, y compris pour la guerre : identité numérique, contrôle des frontières, outils de logistique appuyés sur du traitement de données, technologies de gouvernance numérique… Autrement dit, résume Byline Times, les architectes technologiques de la paix sont les mêmes acteurs du numérique que ceux équipant, entre autres, l’armée israélienne.
Palantir et Oracle, une collaboration de long terme (...)