
Nous n'avons pas même eu le temps de distribuer le premier tract que nous étions évacués.
Le directeur de la sécurité a été clair : seuls les exposants ayant payé (idemia, Thalès, Atos...) peuvent participer au débat public.
La #Technopolice s'installe mieux sans contradicteurs. pic.twitter.com/yUA9megc1U— La Quadrature du Net (@laquadrature) October 19, 2021
Nous n'avons pas eu le temps d'inciter les employés des entreprises du salon à dénoncer les pratiques de leurs employeurs.
N'hésitez pas à partager notre plateforme de leak si vous connaissez des gens concernés :https://t.co/L88EF2s2nF pic.twitter.com/i1HsEq1gBn— La Quadrature du Net (@laquadrature) October 19, 2021
Avec 49 organisations, nous publions cette lettre ouverte contre la loi « drone 2 », actuellement débattue par les sénateurs (relire notre analyse). Nous invitons vos organisations à signer notre lettre en nous écrivant à contact chez laquadrature.net (objet : « signature lettre ouverte drone 2 ») et en diffusant cette lettre sur vos sites et réseaux. Merci beaucoup !
Lettre ouverte contre la loi « Drone 2 »
Le gouvernement est de retour pour autoriser les systèmes de surveillance qui, d’abord prévus dans la loi Sécurité globale, avaient été censurés par le Conseil constitutionnel en mai 2021. Cette nouvelle loi « relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure », a déjà été adoptée par l’Assemblée nationale le 23 septembre dernier. Le Sénat l’examinera le 18 octobre. Il doit la rejeter : contrairement à ce que prétend le gouvernement, ces systèmes de surveillance nuiront tant à notre liberté qu’à notre sécurité, dès lors qu’ils organisent l’escalade technologique des violences policières.
Les articles 8 et 9 autoriseront la surveillance par drone, hélicoptère et voiture. Depuis plus d’un an, la police déploie illégalement des drones pour nous surveiller, malgré deux interdictions du Conseil d’État, une sanction de la CNIL et une censure du Conseil constitutionnel. Les drones sont inutiles aux actions de médiation, d’apaisement et de dialogue avec la population. Ce sont des outils démultipliant les capacités de surveillance et de contrôle, qui facilitent avant tout les interventions violentes de la police, notamment en manifestation afin de dissuader les militant·es d’exercer leurs libertés de réunion et d’expression politique.
L’article 7 autorisera la vidéosurveillance des cellules de garde-à-vue. (...)