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France24/AFP
En Italie, échec d’un référendum pour faciliter les naturalisations et protéger les travailleurs
#Italie #migrants #immigration #naturalisation #referendum
Article mis en ligne le 10 juin 2025

Faute de votants en nombre suffisant, un référendum visant à faciliter les naturalisations et abolir quatre lois de libéralisation du marché du travail ont échoué lundi en Italie. La Première ministre d’extrême droite, Giorgia Meloni, avait déclaré être "absolument contre" cette mesure.

En Italie, un référendum sur des mesures visant à faciliter l’obtention de la nationalité et à révoquer des mesures de libéralisation du marché du travail a tourné court, lundi 9 juin, faute de votants en nombre suffisant.

Selon des résultats partiels cités par les médias, un peu moins de 30 % des électeurs se sont rendus aux urnes dimanche et lundi, alors qu’il fallait que plus de 50 % votent pour que le résultat du scrutin soit pris en compte.

De nombreux membres du gouvernement ultraconservateur de Giorgia Meloni avaient appelé leurs partisans à s’abstenir de voter afin que le seuil nécessaire de votants ne soit pas atteint.

Il était notamment proposé dans le cadre de ce référendum soutenu par des ONG et des partis d’opposition de réduire de dix à cinq ans la durée pendant laquelle un résident non-européen, sans lien de mariage ni de sang avec l’Italie, doit avoir vécu dans ce pays avant d’en demander la nationalité. (...)

Les Italiens étaient également appelés à se prononcer sur une proposition d’abolition de quatre lois de libéralisation du marché du travail. Une consultation voulue par la principale confédération syndicale, la CGIL (gauche), qui avait collecté les 500 000 signatures nécessaires à l’organisation du scrutin.

Le syndicat espérait ainsi rétablir des mesures de protection contre les contrats précaires, les licenciements et les accidents du travail, qui avaient été supprimées par le passé.

"Les oppositions ont voulu transformer ce référendum en un référendum sur le gouvernement Meloni. La réponse semble très claire : le gouvernement en sort encore plus fort et la gauche encore plus faible", a déclaré Giovanbattista Fazzolari, le bras droit de la Première ministre italienne. (...)