
"Ces activités ludiques ne sont pas simplement ludiques" mais "réapprennent aux gens à revivre normalement", a réagi la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté.
"J’ai demandé au directeur de l’administration pénitentiaire (...) qu’une instruction soit donnée à tous les directeurs de centres pénitentiaires, de toutes les prisons, pour que nous ne nous limitions absolument qu’au soutien scolaire et à la langue française, à l’activité autour du travail et à l’activité sportive à l’intérieur de la prison", a dit le ministre aux journalistes. (...)
Des activités "prévues par la loi"
"C’est un tort" que de supprimer de telles activités, a réagi la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, soulignant qu’elles sont "prévues par la loi". "Ces activités ludiques ne sont pas simplement ludiques, elles réapprennent aux gens à revivre normalement", a-t-elle déclaré à l’AFP.
Soulignant que la maison d’arrêt Toulouse-Seysses présente un taux d’occupation de 208%, c’est-à-dire plus de deux détenus par place, elle a fait valoir que "le vrai scandale se situe dans le fait que les maisons d’arrêt soient surpeuplées de cette manière", "qu’il y ait des matelas au sol" dans les cellules et "que les gens soient traités comme des poulets en batterie"