
Le gouvernement n’a pas réagi au recours gracieux envoyé le 10 octobre par l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) et le collectif Un Jour Un Chasseur. Celui-ci exigeait l’adoption de mesures nationales fortes pour encadrer de manière plus sécuritaire la pratique de la chasse. Au nom des ruraux et de tous les citoyens victimes d’accidents, nos associations saisissent donc ce 1er février 2024 le Tribunal administratif de Paris d’un recours en carences fautives de l’État.
Morts, accidents corporels, tirs en travers des routes, impacts sur des voitures et des maisons, nuisances sonores et crainte de recevoir une balle perdue1 : la chasse ne cesse d’empiéter sur les droits fondamentaux des riverains et des promeneurs pourtant garantis par la loi et les traités internationaux.
Or l’État refuse d’assumer ses prérogatives en ne prenant aucune mesure propre à assurer le meilleur niveau de sécurité et de tranquillité de la population.
C’est la raison pour laquelle l’ASPAS et le collectif UJUC ont engagé, le 10 octobre dernier, une action en justice inédite pour le mettre devant ses responsabilités. En effet, mise à part la limitation de la consommation d’alcool, aucune mesure du plan de sécurisation de la chasse dévoilé par le ministère de l’Ecologie le 9 janvier 2023 n’a pour le moment vu le jour.
(...)