
Nouvelle déception pour Marine Le Pen sur le front judiciaire. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rejeté mercredi 9 juillet la demande de mesure provisoire déposée la veille par l’ancienne finaliste de l’élection présidentielle. Elle visait à faire suspendre sa peine d’inéligibilité de cinq ans, prononcée fin mars, à son encontre par le tribunal correctionnel de Paris.
"L’existence d’un risque imminent d’atteinte irréparable à un droit protégé par la Convention européenne des droits de l’homme ou ses protocoles n’est pas établie", indique la CEDH, basée à Strasbourg. (...)
Le tribunal correctionnel de Paris a reconnu, en première instance, l’élue d’extrême droite coupable d’avoir mis en place un "système" de détournement de fonds publics pour payer des salariés de son parti, le Front national (depuis rebaptisé Rassemblement national) avec l’argent du Parlement européen entre 2004 et 2016. Marine Le Pen a fait appel, sans que cela suspende l’exécution de la peine d’inéligibilité.