
La crise profite aux plus riches et la fin des aides exceptionnelles grève le pouvoir d’achat des plus modestes, a confirmé l’Insee dans son portrait social annuel de la France, publié jeudi 21 novembre. L’institut montre notamment comment les foyers les plus pauvres ont le plus pâti de l’inflation et du changement de politique budgétaire.
(...) Résultat des courses ? La perte moyenne de niveau de vie par personne s’élève à 50 euros par an, mais elle est plus lourde pour les 10 % les plus modestes avec une perte de niveau de vie de 290 euros en moyenne par personne et par an.
À l’inverse, les mesures sociales et fiscales de 2023 ont été bénéfique pour les 30 % des personnes les plus aisées, grâce, notamment, à la suppression totale de la taxe d’habitation sur la résidence principale. Ces 30 % de la population ont vu leur niveau augmenter de 170 euros. C’est encore plus important pour les 10 % les plus aisés, pour qui le bénéfice est plus marqué encore, avec 280 euros supplémentaires par an.