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La Région Pays de la Loire, premier soutien de la “Nuit du bien commun” de Pierre‐Édouard Stérin (milliardaire proche de l’extrême-droite)
#Sterin #extremedroite #nuitdubiencommun #PaysdeLoire
Article mis en ligne le 27 mai 2025
dernière modification le 24 mai 2025

Le conseil régional présidé par Christelle Morançais (Horizons) est quasiment la seule collectivité partenaire et mécène de l’évènement caritatif créé par le milliardaire proche de l’extrême-droite. À la manœuvre, on trouve le conseiller régional (LR) Alexandre Thébault, qui s’épanouit dans les réseaux du patron conservateur.

Pour l’instant, il se dérobe «  pour des raisons de sécurité  ». Le milliardaire conservateur Pierre‐Édouard Stérin doit être auditionné à l’Assemblée nationale depuis plusieurs jours par une commission d’enquête portant sur «  l’organisation des élections en France  ». Les députés souhaitent notamment l’interroger sur son projet “Périclès”. Cette stratégie d’influence politique à l’acronyme limpide vise à faire accéder l’extrême droite au pouvoir, ou au moins, la frange la plus conservatrice de la droite. Le puissant entrepreneur, qui a fait fortune en créant les coffrets cadeaux Smartbox, propose désormais aux députés une visio depuis la Belgique où il est exilé fiscal. (...)

Lire aussi :

 (France3)
"Nos associations ne sont pas à vendre" : la Nuit du Bien Commun sous le feu des critiques pour idéologie d’extrême droite

Le milliardaire Pierre-Édouard Stérin a, pour la seconde fois, refusé de se présenter devant une commission d’enquête de l’Assemblée nationale. À la tête d’un projet pour diffuser les idées d’extrême droite, il est aussi à l’initiative de La Nuit du bien Commun. L’événement se tiendra à Toulouse (Haute-Garonne) le 18 juin prochain (...)

L’homme d’affaires est également le fondateur des Nuits pour le Bien Commun. Des événements présents dans de nombreuses villes de France, comme à Toulouse, présentés comme des "grandes soirées de levée de dons pour les associations". Des soirées qui, pour certains, seraient le moment idéal pour diffuser des idées d’extrême droite. (...)

Faire progresser les idées d’extrême droite à tout prix

En juillet 2024, le journal L’Humanité dévoile le plan de bataille de Pierre-Édouard Stérin, prêt à diffuser les idées d’extrême droite par le biais de son projet culturel baptisé "Périclès". Il y a huit ans, il est l’initiateur de soirées appelées La Nuit du Bien Commun. À Toulouse comme dans d’autres villes, ces événements sont présentés comme "des grandes soirées de levée de dons pour les associations, dans des valeurs humanistes, mais sans aucune affiliation politique" comme nous l’indique Thomas Tixier, chargé de la communication de l’évènement toulousain.

Mais l’actualité récente au sujet du fondateur de ce rendez-vous provoque la polémique et soulève diverses questions. Pour le président de la Ligue des droits de l’Homme à Toulouse, Jean-François Mignard, la décision de l’homme d’affaires de ne pas se présenter à l’Assemblée, témoigne des idées de celui-ci. "C’est un homme qui se refuse au contrôle, dans un état de droit et on lui donne du crédit lors d’événements comme celui-ci. C’est bien la preuve de l’extrême droitisation de la société et de la facilité de transmission de ces idées". (...)

Dans la Ville rose, plusieurs syndicats, à l’appel de la FSU 31 se mobilisent d’ores et déjà contre la teneur de l’événement. "Nous souhaitons alerter les potentiels participants à cet événement, les associations, le public, qui pourrait ne pas être au courant. Leur expliquer qui est Stérin, dévoiler son projet politique, ses idéologies, ses opinions…", explique Marie-Cécile Périllat, avant de continuer : "c’est un événement qui se veut caritatif, mais la réalité est tout autre, les valeurs de la gauche sont utilisées pour faire circuler des idéologies d’extrême droite." (...)

Pour Jean-François Mignard, président de la Ligue des Droits de l’Homme à Toulouse, c’est une véritable offensive que cachent ces événements. "On ne peut pas demander la suppression de l’événement, car cela irait à l’encontre de la liberté de rassemblement, mais c’est une offensive à tous les étages. Ce sont des principes de charité, qui instaurent l’idée selon laquelle les pauvres ne sont rien sans les riches. On dénonce cet aspect, nous sommes opposés à l’avancée des idées d’extrême droite." Un collectif de militants, associations, syndicats et élus toulousains, sous le nom de la Section Carrément Anti-Stérin (SCAS), veut mettre en garde sur la "face cachée" de l’événement (...)