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France24/AFP
Les États-Unis ont mené des frappes aériennes contre le groupe État islamique en Somalie
#USA #EI #Somalie
Article mis en ligne le 2 février 2025

Donald Trump a révélé samedi que les États-Unis avaient mené des frappes aériennes contre l’État islamique dans le nord de la Somalie, quelques semaines après l’attaque meurtrière en Nouvelle-Orléans revendiquée par le groupe terroriste.

Ces frappes visaient un responsable du groupe jihadiste chargé de planifier des attentats et "d’autres terroristes qu’il a recrutés et dirigés en Somalie", a expliqué le président américain sur son réseau Truth Social.

"Selon notre première évaluation, plusieurs agents ont été tués", a expliqué le nouveau ministre de la Défense, Pete Hegseth, dans un communiqué, selon qui les frappes ont été menées dans la région des "monts Golis" dans le nord du pays.

"Cette action dégrade davantage la capacité de l’EI à préparer et à mener des attaques terroristes menaçant les citoyens américains", a-t-il ajouté.

Les frappes ont été menées par des drones, selon Mohamed Ali, un responsable militaire somalien de la région de Bossaso, joint par l’AFP. (...)

Réponse à l’attentat terroriste en Nouvelle-Orléans

Début janvier, les Etats-Unis ont été victimes d’un attentat qui a tué 14 personnes à la Nouvelle-Orléans.

Le suspect, un ancien militaire américain qui a foncé dans la foule avec une voiture, est un ex-militaire américain qui semble s’être inspiré de l’EI. Un drapeau du groupe jihadiste a été retrouvé dans son véhicule et il a proclamé dans plusieurs vidéos son soutien à l’organisation.

Le groupe Etat islamique a une présence relativement faible en Somalie par rapport aux shebab, affiliés à Al-Qaïda, mais l’ONU a mis en garde cette année contre un renforcement des affiliés de l’EI dans le pays.

L’EI est un groupe jihadiste international très opaque, historiquement ancré au Moyen-Orient, où il avait réussi à établir un califat en Syrie et en Irak entre 2014 et 2019.

L’organisation compte toutefois un homme fort en Somalie, Abdulqadir Mumin, un Africain à la barbe orange.

"C’est la personne la plus importante, la plus puissante. C’est lui qui contrôle le réseau international de l’EI", assurait début janvier à l’AFP Tore Hamming, du Centre international pour l’étude de la radicalisation (ICSR).