Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
volkskrant. nl (traduction DeepL.com/Translator)
Pays Bas : Le ministère des affaires sociales doit détruire les données illégalement collectées sur les musulmans
#PaysBas #donnees #discriminations
Article mis en ligne le 16 avril 2025

Le ministère des affaires sociales et de l’emploi doit supprimer les données collectées illégalement sur les musulmans dans un délai de deux mois. L’Autorité des données personnelles a ordonné au ministère de le faire dans une lettre envoyée vendredi.

Le ministère a recueilli ces données dans le cadre d’une enquête sur le salafisme et la radicalisation. En 2023, il est apparu que cela impliquait trois années de collecte de données personnelles auprès de groupes de musulmans et de mosquées à leur insu. La collecte de données ne reposait sur aucune base juridique et l’Autorité des données personnelles (AP) a alors lancé une enquête. Celle-ci est maintenant terminée et, en plus d’ordonner la destruction des données, l’autorité de régulation fait remarquer à la ministre qu’elle avait le devoir d’informer activement les personnes concernées.

En septembre 2023, la ministre des affaires sociales et de l’emploi de l’époque, Karien van Gennip, a informé la Chambre des représentants qu’elle regrettait le déroulement des événements. La ministre a également envoyé des lettres d’excuses aux personnes concernées. "Mauvais et discriminatoire" Bien que le comportement du ministère ait été largement connu, l’AP a maintenant enquêté en détail. Le ministère a engagé une agence de recherche pour parcourir l’internet et les médias sociaux, ainsi que pour mener des enquêtes sous couverture "sur place". Selon l’AP, au moins 31 personnes ont fait l’objet d’une surveillance particulière dans le cadre de ce processus. On ne sait pas de qui il s’agit.

Selon l’autorité de régulation, les données enregistrées comprenaient des "informations de base" telles que le nom, la formation et l’employeur, ainsi que des informations sensibles telles que les croyances et les opinions religieuses. Vendredi, l’autorité de régulation a qualifié cette action de "mauvaise et discriminatoire".