Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
[Pétition] Non aux coupes budgétaires qui mettent les femmes en danger
#Femmes #feminisme #violences #solidarites
Article mis en ligne le 8 juillet 2025
dernière modification le 6 juillet 2025

La Fondation des Femmes et de nombreuses associations tirent la sonnette d’alarme : les coupes budgétaires mettent en danger des milliers de femmes victimes de violences. Ces fonds sauvent des vies et protègent les plus vulnérables. Rejoignez-nous pour exiger le maintien des financements essentiels aux associations et dire NON aux coupes budgétaires qui mettent les femmes en danger !

Monsieur le Premier ministre,

Chaque jour, en France, des milliers de femmes et d’enfants victimes de violences et de précarité trouvent refuge, accueil, écoute et accompagnement grâce à l’engagement sans faille des associations spécialisées. Ces structures sont souvent leur seul espoir, leur unique porte de sortie face à la violence et pour accéder à leurs droits.
Aujourd’hui, cet espoir vacille.

Les coupes budgétaires et les retards administratifs imposés par l’État et les collectivités locales mettent en péril l’existence même de ces associations, qui n’arrivaient déjà pas à répondre à l’ampleur des besoins. Faute de moyens, des permanences ferment, des juristes, psychologues et assistantes sociales sont licencié·es, et des milliers de femmes se retrouvent abandonnées à leur sort, sans protection ni soutien.

Ces coupes budgétaires ne touchent pas uniquement la lutte contre les violences : elles fragilisent aussi l’accès aux droits sexuels et reproductifs. Des milliers de femmes comptent chaque jour sur des associations pour accéder à une contraception, à une interruption volontaire de grossesse, à une information fiable sur la sexualité ou encore à un accompagnement dans leur parcours de santé. Là aussi, les besoins sont immenses, et les moyens trop rares, et les conséquences dramatiques.

Fermer une permanence, c’est une porte de sortie en moins pour les survivantes. Réduire l’amplitude d’une ligne d’écoute, c’est condamner des femmes à rester sous l’emprise de leurs agresseurs. Licencier une juriste, c’est priver une victime de la possibilité d’obtenir justice. Réduire les moyens des associations, c’est accepter que des enfants grandissent dans la peur et la violence plutôt qu’une société d’égalité. Supprimer une séance d’éducation à la vie affective et sexuelle à l’école, c’est accepter que les violences sexuelles continuent de détruire la vie de centaines de milliers de femmes chaque année.
Nous ne pouvons nous résoudre à ce que soit franchi cet interdit moral absolu : toucher aux budgets qui sauvent des vies.

Monsieur le Premier ministre, nous vous demandons solennellement de sanctuariser, sans délai, les financements – déjà si faibles ! – dédiés aux associations qui accompagnent et protègent les femmes et les enfants victimes de violences. (...)

Mobilisons-nous pour qu’aucun lieu d’accueil ou permanence ne ferme, pour qu’en aucun cas les femmes ne soient sacrifiées sur l’autel de l’austérité. (...)