
Francesca Albanese a fait preuve d’un courage et d’un dévouement inébranlables en prenant ouvertement position contre le génocide auquel est confronté le peuple palestinien. Ses efforts incessants pour défendre la justice et les droits de l’homme trouvent un écho dans les communautés internationales et ont incité de nombreuses personnes à se joindre à la lutte contre l’oppression et l’injustice.
Francesca incarne l’esprit du prix Nobel de la paix par son engagement en faveur de la paix et de l’égalité, ce qui fait d’elle une candidate remarquable dont le travail transcende les frontières et les barrières.
Tout au long de sa carrière, Francesca a travaillé sans relâche, non seulement pour sensibiliser à la crise humanitaire en cours en Palestine, mais aussi pour plaider en faveur de mesures proactives et d’interventions internationales. Son travail met l’accent sur le besoin pressant de solidarité et d’action immédiate pour prévenir de futures atrocités. La vision de Francesca pour un monde pacifique et juste correspond parfaitement aux valeurs que le prix Nobel de la paix cherche à célébrer et à promouvoir.
Les statistiques et les rapports soulignent constamment les graves injustices et les problèmes humanitaires auxquels est confronté le peuple palestinien. Francesca a joué un rôle de premier plan dans la promotion de la reconnaissance de ces réalités sur les plateformes mondiales, en veillant à ce qu’elles reçoivent l’attention et l’action nécessaires au changement. Son plaidoyer a été crucial pour remettre en question les récits et les politiques qui perpétuent les conflits, ce qui rend sa voix essentielle dans la poursuite de la paix.
En proposant Francesca Albanese pour le prix Nobel de la paix, nous ne rendons pas seulement hommage à son courage et à ses réalisations, mais nous soulignons également l’importance de lutter contre les violations des droits de l’homme dans le monde entier. Cette nomination reconnaîtrait ses contributions significatives à la promotion de la paix et à la protection des communautés vulnérables.
Soutenez cette nomination et prenons position ensemble contre l’injustice et en faveur d’une construction proactive de la paix. Veuillez signer cette pétition pour manifester votre soutien à la nomination de Francesca Albanese pour le prix Nobel de la paix.
Lire aussi :
– (Wikipedia)
Francesca P. Albanese, née le 30 mars 1977 à Ariano Irpino, est une juriste et chercheuse italienne, spécialisée en droit international. Le 1er mai 2022, elle est nommée rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens, pour un mandat de trois ans[1],[2]. Elle est confirmée dans cette fonction jusqu’en 2028 (...)
Rapporteure spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés
La nomination de Francesca Albanese au poste de rapporteur spécial des Nations unies sur les territoires palestiniens, la deuxième Italienne (après Giorgio Giacomelli (en)) et la première femme à occuper ce poste[10], suscite une controverse en raison de ses déclarations passées. Elle avait critiqué l’inaction des pays occidentaux au moment de l’offensive israélienne de 2014 sur la bande de Gaza, décrivant les États-Unis comme « subjugués par le lobby juif » et l’Europe par un « sentiment de culpabilité à l’égard de l’Holocauste », arguant que tous deux « condamnent les opprimés » dans le conflit[11]. Elle avait ensuite reconnu un « choix des mots inapproprié » et avoir voulu désigner les lobbys pro-israéliens aux Etats-Unis[11].
Elle déclare qu’elle n’est pas antisémite et que sa critique d’Israël (en) est liée à l’occupation des territoires palestiniens. En décembre 2022, soixante-cinq spécialistes de l’antisémitisme, de l’Holocauste et des études juives (en) déclarent : « Il est évident que la campagne contre [Albanese] ne vise pas à combattre l’antisémitisme actuel. Il s’agit essentiellement d’efforts visant à la réduire au silence et à saper son mandat en tant que haut fonctionnaire de l’ONU chargé de rendre compte des violations des droits de l’homme et du droit international commises par Israël »[11].
En janvier 2023, une déclaration de 116 organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile, d’institutions universitaires et de groupes salue les « efforts inlassables de Mme Albanese pour protéger les droits de l’homme dans les TPO [Territoires palestiniens occupés] et pour sensibiliser aux violations quotidiennes alarmantes des droits des Palestiniens »[12]. En février 2023, un groupe bipartisan de 18 membres du Congrès des États-Unis demande que Francesca Albanese soit démise de ses fonctions, affirmant qu’elle avait fait preuve d’un parti pris constant contre Israël[13].
En avril 2023, Francesca Albanese reçoit le prix international Stefano Chiarini (it) (en italien : Premio Internazionale Stefano Chiarini) en reconnaissance de son travail journalistique sur la Palestine et le Moyen-Orient [14],[15].
Alors que les efforts se poursuivent pour que Francesca Albanese soit démise de ses fonctions[16] Amnesty International Italie publie, le 26 avril 2023, une lettre de soutien signée par des dizaines de groupes de défense des droits, de députés, de juristes et d’universitaires italiens. Le 27 avril, trois anciens titulaires du poste exhortent publiquement l’ONU à défendre Francesca Albanese et déclarent qu’elle avait été « la cible d’attaques calomnieuses » et « personnelles ». Le « 3 mai », Francesca Albanese tweete qu’elle a « vu trop de morts [de Palestiniens], trop d’arbitraire, zéro responsabilité » et qu’elle avait été accusée de s’être attaquée à ces abus[17]. (...)
Le 25 mars 2024, Francesca Albanese publie un rapport intitulé Anatomie d’un génocide[26] : elle y affirme qu’il existe des « motifs raisonnables » de croire qu’Israël a commis plusieurs actes de génocide dans la bande de Gaza[27],[28],[29]. Elle se dit victime de nombreuses menaces depuis le début de sa mission d’élaboration d’un rapport sur la guerre israélienne contre Gaza[30].
Le gouvernement israélien désigne Francesca Albanese persona non grata en Israël et lui interdit d’entrer dans le pays[31] à la suite de la publication de son rapport en octobre 2024, l’accusant de « haine » et de « propos antisémites »[32].
Fin mars-début avril 2025, plusieurs États (États-Unis, Israël, Pays-Bas, Argentine, Hongrie), 42 députés de la coalition gouvernementale française (dont l’ancien ministre de l’Économie, Antoine Armand) et plusieurs organisations (dont UN Watch, le Congrès juif mondial, l’Anti-Defamation League, l’American Jewish Committee et le CRIF) s’opposent au renouvellement de son mandat[33], qui est tout de même acté par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies le 4 avril[34].
Les États-Unis annoncent en juillet 2025 des sanctions contre Francesca Albanese, l’accusant « activités partiales et malveillantes », « d’antisémitisme décomplexé » et de « soutien au terrorisme ». Francesca Albanese avait présenté en juillet au Conseil des droits de l’homme des Nations unies un rapport dans lequel étaient étudiés « les mécanismes des entreprises qui soutiennent le projet colonial israélien de déplacement et de remplacement des Palestiniens ». En février, elle avait également dénoncé un projet d’occupation de la bande de Gaza et de déplacement de sa population, annoncé par Donald Trump, comme « illégal » et « complètement absurde »[35]. Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, appelle Washington à lever ses sanctions contre Francesca Albanese et à cesser « les attaques et les menaces » à l’encontre des personnes nommées par l’ONU ou par la Cour pénale internationale[36]. (...)