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Stérin : Etranglé par les dettes, l’empire du milliardaire vacille
#Sterin #extremedroite
Article mis en ligne le 4 novembre 2025
dernière modification le 1er novembre 2025

Trop proche de l’extrême droite

Criblé de dettes, l’empire du milliardaire Pierre-Edouard Stérin vacille

Longtemps salué pour son mécénat, Pierre-Edouard Stérin voit aujourd’hui ses alliés s’éloigner. Entre dettes, polémiques et engagements à l’extrême droite, le fondateur de Smartbox est devenu un partenaire embarrassant, que plus personne ne veut assumer.

(...) « Il est devenu radioactif », confie un partenaire cité par « Le Monde ». « Le mélange des genres entre ses engagements politiques et économiques est toxique, ça ne marche pas. Depuis le début de l’année, c’est devenu criant. » Et l’année 2025 aura été celle de la disgrâce pour ce milliardaire qui attisait encore récemment les curiosités du monde économique.

Tout est radioactif

Sa réputation désormais sulfureuse contamine tout ce qu’il touche : des projets culturels aux initiatives caritatives. Même La Nuit du bien commun, qu’il a cofondée et qu’il a quittée, subit les retombées : baisse des dons, départs d’associations, manifestations lors des événements. L’organisation a d’ailleurs organisé une soirée à Genève donnant lieu à de vives oppositions. Dans sa vie privée aussi, Pierre-Edourad Stérin paie le prix de son image : sa maison au bord de mer, récemment rénovée, a été mise en vente après avoir été prise pour cible par des militants d’extrême gauche. Il ne se rend plus à Paris que rarement, par crainte d’être reconnu.

Depuis un peu plus d’un an, la presse multiplie les révélations sur ses ambitions idéologiques : le projet « Périclès » visant à porter au pouvoir une « droite réactionnaire » et anti-immigration, le financement présumé de candidats RN ou encore ses propos controversés sur la « démographie européenne » pour plus de « bébés de souche » baptisés. Autant d’éléments qui ont précipité les ruptures. (...)

les désengagements se multiplient. Le média Le Crayon, l’Université catholique de l’Ouest ou encore plusieurs municipalités ont coupé les ponts. A Paris, la mairie a suspendu l’attribution de concessions à deux restaurants liés au Fonds du bien commun, avant de les valider une fois les liens rompus. En Bretagne, un banquet du Canon français, marque gastronomique rachetée par Pierre-Edouard Stérin, a été annulé sous la pression militante. (...)

Dans son propre camp, l’image du mécène s’effrite. Ses équipes sont accusées d’arrogance, ses méthodes jugées intrusives (...)