
L’industrie du photovoltaïque est en train de détruire plus de 100.000 hectares d’espaces naturels - et les paysages qu’ils constituent - avec, partout en France, la bénédiction et une stupéfiante complaisance des services de l’État.
Pourtant, comme l’explique le CNPN [1], le potentiel des zones anthropisées - toitures de hangars, toits-terrasses et ombrières - est largement suffisant pour satisfaire nos besoins.
Derrière cette prétendue « transition énergétique » se cache en réalité le casse du siècle : l’enjeu financier de ces multinationales sur les 30 prochaines années dépasse les 500 milliards d’euros. Les appétits sont donc féroces et les communes, pour beaucoup financièrement exsangues, sont des proies faciles et louent leurs parcelles à ces marchands de soleil.
L’ensemble de la communauté scientifique tire la sonnette d’alarme (...)
Nous demandons un arrêt immédiat du déploiement des centrales industrielles photovoltaïques en milieux naturels.
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– (Reporterre)
« Demandons un arrêt immédiat des centrales photovoltaïques en milieux naturels »
150 000 hectares d’espaces naturels devraient être détruits d’ici à 2050 par l’industrie photovoltaïque, dénoncent dans cette tribune plus de 60 scientifiques, politiques et personnalités. Pourtant, les alternatives existent.
L’Association nationale pour la biodiversité (ANB) et le Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) sont deux associations défendant les milieux naturels. Elles reçoivent la quasi-totalité des alertes du public sur les projets photovoltaïques. Pierrot Pantel est ingénieur écologue, chargé de mission juridique de l’ANB. La liste complète des signataires de la tribune est ici. (...)