Aujourd’hui se tient le procès de @T_Bouhafs, pour outrage à l’encontre d’un policier.
Les enjeux de ce procès sont multiples :
➡️Violences policières contre des journalistes
➡️Usage abusif d’un délit défini de manière trop vague
➡️Importance du droit de filmer la police— Amnesty France (@amnestyfrance) January 8, 2021
Le 11 juin 2019, alors qu’il couvrait une mobilisation de travailleurs sans-papiers à Alfortville, le journaliste @T_Bouhafs a été violemment interpellé et placé en garde à vue.
A la suite de cela, il a été poursuivi pour outrage et rébellion. https://t.co/2boBN5IGJ1
— Amnesty France (@amnestyfrance) January 8, 2021
Le droit international est beaucoup plus spécifique et laisse moins de place à l’interprétation.
Il sanctionne les appels à la haine qui constituent une incitation à la discrimination, à l'hostilité ou à la violence.
— Amnesty France (@amnestyfrance) January 8, 2021
Elle montre aussi qu’il est violemment interpellé et projeté au sol, alors qu’il n’opposait aucune résistance.
L’usage de la force par la police n’est légal que s’il est nécessaire et proportionné.
— Amnesty France (@amnestyfrance) January 8, 2021
L’IGPN, qui a visionné les vidéos, considère que la procédure engagée contre @T_Bouhafs est incertaine, voire douteuse.
Ce n’est pas la première fois que le délit d’outrage est utilisé de manière abusive contre des personnes qui filment la police.https://t.co/Ip22ug2gIb
— Amnesty France (@amnestyfrance) January 8, 2021
Avec la nuance que la carte de presse n'est nullement indispensable pour être journaliste, alors que les signes distinctifs qui permettent de savoir qu'on est en présence d'un flic et non du voyou dont il a l'air et adopte le comportement sont prescrits par la loi.
— Jacques Briet (@JacquesBriet) March 10, 2021